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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 07:14

Un décret vient d'être publié par le ministère du logement (et non par celui de l'environnement comme l'a indiqué la presse), relatif aux travaux d’isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d’aménagement de locaux en vue de les rendre habitables.

Ce décret a soulevé un tollé de la part des associations et des architectes. Il souffre sans doute d'imprécision.

Il précise que "Les travaux de ravalement concernés sont des travaux comprenant la réfection de l’enduit existant, le remplacement d’un parement existant ou la mise en place d’un nouveau parement, concernant au moins 50% d’une façade du bâtiment, hors ouvertures"

 

Je laisserai aux experts le soin de déterminer ce qu'il faut entendre par enduit. Mais il me semble que s'agissant par exemple des immeubles en pierre de taille et en pierre meulière, un ravalement est généralement une opération de nettoyage : il n'y a pas vraiment de réfection d'un enduit ; de même, un immeuble en béton revêtu de parements en pierre agrafé ou en vitrage ne devrait pas être concerné.

 

L'objectif de cette législation est louable : contribuer à la transition énergétique, améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments existants. Mais on s'attaque à une question éminemment complexe compte tenu de la diversité des modes de construction et de qualité des bâtiments. A l'évidence, le décret étant très bref et imprécis, cela conduira à de nombreuses contestations.

Ce qui est à anticiper, en vue d'éliminer ces contestations, comme c'est l'habitude dans l'univers réglementaire français, c'est que l'on se lance dans un délire de réglementations et de normes qui s'attacheront à traiter tous les cas.

 

Pourquoi seulement l'isolation extérieure ?

 

On peut se demander pourquoi seule l'isolation extérieure serait acceptable, comme le laissent penser les protestataires. Pourtant, il existe des solutions d'isolation intérieure performantes et peu épaisses qui n'affectent pas l'apparence des bâtiments. Ainsi, les panneaux isolants sous vide (PIV) offrent des performances très intéressantes : 1 cm d'épaisseur équivaut à 9 cm de laine de verre.

 

Une solution adaptée pour l'isolation tant intérieure qu'extérieure : Super Therm

 

Ce produit peu connu en France a été développé par la NASA et est largement commercialisé en Amérique du Nord. Il se présente comme une peinture, facile à mettre en oeuvre et pouvant être coloré à volonté.

Constitué de particules en céramique, il agit comme une barrière quasiment étanche au rayonnement infra-rouge. Sa mise en oeuvre en 2 couches procure une isolation équivalente à 10 cm de laine de verre. Ce qui ne gâte rien, il possède aussi de bonnes performances en isolation phonique.

 

Lors du ravalement de notre maison située dans la vallée de l'Ubaye, dans les Alpes du Sud, Super Therm a été mis en oeuvre par une entreprise de peinture locale, sans souci particulier avec une pigmentation couleur pierre, sur le crépi existant, qui n'a pas changé d'aspect.

Les premiers résultats sont remarquables : alors qu'il fallait auparavant 2 ou 3 jours pour chauffer la maison, lors de notre arrivée en plein hiver, la température est montée l'hiver dernier de –5 à 18ºC en une nuit de chauffage. Et les premiers pointages de consommation de fioul font apparaître une division par 2 sur une année entière.

Il semble que Super Therm donne aussi de bons résultats en revêtement intérieur de parois humides et froides.

 

On tient là un produit qui semble encore unique, facile à mettre en oeuvre tant par les peintres professionnels que amateurs et d'un coût relativement abordable : environ 10 fois le coût des peintures acryliques ordinaires.

Une simple recherche sur Internet permettra à un lecteur intéressé d'en savoir plus.

 

 

 

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 17:07

Le 26/02/2012 à 23h37, la terre a tremblé dans la vallée de l'Ubaye : une petite secousse qui a secoué les bibelots et les lampes, fait vibrer les cloisons de notre maison et nous a réveillé en sursaut. Heureusement aucun dégât n'a été recensé dans toute la vallée, seulement un peu d'émotion parmi les valleyants qui sont vite sortis dans les rues de Barcelonnette. La secousse a été ressentie dans un rayon de 200 km autour de l'épicentre, jusqu'à Grenoble et Nice.

 

Selon le réseau Sismalp de l'Institut des Sciences de la Terre, la magnitude de ce séisme a été de 4,4 sur l'échelle de Richter (d'autres rapports donnent 4,9). L'épicentre était situé à 6 km de profondeur, à 12 km de Barcelonnette et 3 km de Saint Paul, un village de la haute vallée de l'Ubaye. Une réplique de magnitude 3,7 a été ressentie une heure après.

 

Selon le BRGM (Bureau de Recherche Géologique et Minière), ce séisme correspond au mouvement normal d’une des failles actives du système de failles de Serenne, orienté NO-SE, qui est visible depuis le sud de Briançon jusqu’à la vallée de l’Ubaye. Plus au sud, il s’agit du système de failles NO-SE du Mercantour, lui aussi actif. A ce jour, le plus fort séisme lié au système de failles de Serenne, demeure celui du 5 avril 1959, de magnitude 5,6 et d'intensité VII-VIII (*), à proximité de Saint-Paul et qui a provoqué des dégâts importants. Une partie de la voute de l'église du XVIIè siècle, s'est effondrée. Grâce à un mexicain originaire du village, les dégâts ont été réparés.

Un autre séisme le 19 mars 1935, d’intensité VII s'est produit également au voisinage de l’épicentre du séisme ressenti le 26 février 2012.

 

Outre les évènements historiques connus le long du système de failles de Serenne, la vallée de l’Ubaye est marquée régulièrement par des petites crises sismiques, dont celles de 1976-1977, de 1989 et de 2003-2004, qui durent seulement quelques semaines, avec des magnitudes oscillant entre 1 à 3. Le système de failles de Serenne se caractérise par un réseau de failles assez dense, mais dont les tracés restent peu visibles à la surface du sol. La longueur de ce système est d’environ 60 km. En profondeur, le système de failles attendrait une dizaine de kilomètres de largeur. 


Une étude d’aléa sismique réalisée par le BRGM en 2009 suggère des périodes de retour le long du système de failles de Serenne : de l’ordre de 130 ans (± 10) pour un séisme de magnitude 4,0 ; de l’ordre de 300 ans (± 20), pour un séisme de magnitude 5,0 ; de l’ordre de 1700 ans (± 50) pour un séisme de magnitude 6,0.

 

 

Il faut bien se dire que l'ensemble de la France, à l'exception des bassins parisien et aquitain, est sujet à une activité sismique, mais qui reste toujours de faible intensité, le séisme le plus intense des 100 dernières et quelques années ayant été enregistré à Lambesc de Provence en 1909 avec une magnitude de 6.


Ce qui est sans rapport avec ce qui se produit dans d'autres régions du globe, par exemple au Japon.


(*) Définition des intensités selon lʼEchelle " Européenne – EMS98 Intensité"

Effets et ressentis

I : Non ressenti

II : Rarement ressenti

III : Faiblement ressenti

IV : Largement ressenti

V : Fort

VI : Dégâts Léger

VII : Dégâts

VIII : Dégâts importants 

IX : Destructions

X : Destructions importantes

 XI : Catastrophe

 XII : Catastrophe généralisée

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 17:47

Depuis l'annonce en 2008 de la fermeture du Centre d'Entraînement au Combat de Montagne, qui signifie la fin de la présence des militaires dans la vallée de l'Ubaye après plus d'un siècle, et une perte de 300 habitants soit plus de 10% de la population de Barcelonnette et 4% de celle de l'Ubaye, plusieurs projets ont été lancés qui vont utiliser le domaine abandonné par l'armée. Pour mémoire, ce domaine appelé Quartier Craplet, comprend 7,5 ha de terrain, à proximité du centre de Barcelonnette, 21 bâtiments en bon état avec une surface utilisable pour logements, bureaux et activités (SHON, Surface Hors Oeuvre Nette) de 26 000 m2. Ce domaine a été repris pour 1 € par la Ville de Barcelonnette.

 

1 - Un hôtel d'entreprises qui recevra des entreprises souhaitant s'installer dans la vallée. Selon le ministère de la Défense, plusieurs programmes d'aide vont faciliter ces nouvelles implantations : FRED (Fonds pour les restructurations de la défense), exonérations fiscales ZRD (Zone de restructuration de la défense) et AFR (Aides à finalités régionales) et prêts bonifiés de la SOFIRED.

Selon le Maire, une douzaine d'entreprises sont arrivées en 2010 avec la création d'une trentaine d'emplois.

 

2 - Barcelonnette a été choisie avec douze autres villes pour accueillir un internat d'excellence (*). Ouvert en septembre 2010, cet internat a reçu 50 collégiens, hébergés dans les locaux de la colonie de vacances du Cannet ; il est prévu pour 120 élèves quand les bâtiments militaires auront été aménagés en 2012. Fin 2010, l'accord a été donné par l'Etat, la Région et le Département de transférer la Cité scolaire actuellement à l'étroit dans le centre de Barcelonnette au quartier Craplet. Pour ce projet d'un montant de 21 millions €, l'Etat en engage 11, la région PACA 7, le département 1 et la Ville de Barcelonnette 2. Le transfert doit avoir lieu en 2014. Le ministère de l'Education Nationale indique au passage que cinq emplois vont être créés, très certainement des emplois d'enseignants. On peut penser qu'au moins une dizaine d'emplois seront créés pour assurer l'internat et le fonctionnement du collège.

 

Toujours selon le ministère, le projet pédagogique et éducatif de l’internat de Barcelonnette comprend les activités de plein air, les technologies de l'information et de la communication pour l'éducation, les sciences et les langues. On apprend qu'un appariement avec le lycée franco-mexicain de Mexico est en cours et que les élèves de l'internat seront largement associés aux manifestations de l'Année du Mexique en France, en 2011.

 

Le Maire nous indique dans sa lettre de décembre 2010 que, grâce à ce projet, il compte développer l'enseignement technique et professionnel et sécuriser la pérennité du lycée. En 2009, un projet de « revitalisation » de la Cité scolaire a été élaboré et proposé à l'inspection d'académie : collège de classes bilingues français-italien, lycée européen italien, bacs professionnels et sciences et technologie de la gestion, préparation aux brevets d'Etat d'éducateurs sportifs et bien sûr l'internat d'excellence.

Il semble qu'aujourd'hui seul l'internat d'excellence ait vraiment été adopté. Pourtant, celui-ci, qui n'accueille que des collégiens, ne résout pas la problématique du lycée de Barcelonnette qui perd les ¾ des collégiens en fin de 3è, faute d'offrir des filières techniques ou professionnelles. Avec à peine plus de 100 élèves au lycée qui suivent un cursus d'enseignement général, le lycée risque effectivement de disparaître. On peut penser que les meilleurs collégiens de l'internat d'excellence souhaiteront poursuivre un cursus d'enseignement général : est-ce que cela a été prévu ?

Concernant l'internat d'excellence, on remarquera que seule Barcelonnette et seulement au niveau collège, a été choisie dans l'académie d'Aix-Marseille alors que, par exemple, deux sites ont été retenus sur l'académie de Créteil (Sourdun avec 600 élèves et Cachan avec 120 élèves en 2011) qui doit bien avoir un poids similaire en termes d'élèves scolarisés. Il y a, à l'évidence, matière à augmenter l'effectif à Barcelonnette et on peut espérer que cela soit prévu lors de l'aménagement des bâtiments. On peut imaginer que passer par exemple à 300 élèves (180 en collège et 120 au lycée) aurait un effet d'entraînement bien supérieur sur la revitalisation de la Cité scolaire.

 

3 - Une structure d'accueil appelée SEOLANE (Site d'Etude, d'Observation, de Logement et d'Accueil autour de la Nature et de l'Environnement) va être créée mi-2011 pour des chercheurs venant étudier les risques naturels et la biodiversité en Ubaye. Des laboratoires, des salles de réunion, des équipements seraient mis à leur disposition. Selon le Maire, cette structure serait occupée par des travaux scientifiques une grande partie de l'année. Ce projet bénéficie d'une subvention du département de un million € et d'une contribution de la communauté de communes et de la Ville.

D'ici la création prévue pour juin 2011, on espère en apprendre plus sur la raison d'être de cette structure, le nombre de chercheurs qui y travailleront et le financement de son fonctionnement. Il serait sans aucun doute bon qu'une antenne de l'université d'Aix-Marseille à part entière soit projetée avec l'accueil d'étudiants. Peut-être est-ce que pense le Maire, sans vouloir s'avancer avant la décision soit prise ?

 

4 - L'Ecole supérieure d'ébénisterie de Haute-Provence (ESEHP) a ouvert ses portes en septembre 2010 pour 14 étudiants qui vont suivre une formation continue de 10 mois. Elle doit recevoir des promotions de 32 élèves lorsque les ateliers, salles de cours et logements prévus seront aménagés. Selon le Maire, cette école est au coeur de la démarche de revitalisation de la filière bois dans la vallée.

On doit bien admettre qu'actuellement, les scieries qui jalonnaient l'Ubaye ont presque toutes disparu et les artisans travaillant le bois sont très peu nombreux. Il paraît que même les granulés pour poêle à bois viennent d'Italie. Pour concrétiser la démarche évoquée, il faudra mettre en place un environnement qui retiendra les jeunes diplômés de l'Ecole et les incitera à s'établir dans la vallée. Naturellement les aides citées plus haut peuvent y contribuer, notamment quand il s'agit de création d'entreprises.

 

 

Il faut bien reconnaître que depuis leur élection en 2008, le nouveau Maire et son équipe ont obtenu des résultats très significatifs. Les Maires de Briançon et de Bourg-Saint-Maurice confrontés à la même problématique de départ de l'armée, sont venus demander les recettes.

On évoque la création d'un campus innovant comprenant enseignement, recherche, entreprises, auxquelles s'ajouteront les installations sportives laissées par l'armée et réaménagées, et une chaudière centrale au bois pour l'ensemble des bâtiments.

Il sera intéressant de faire régulièrement le point des avancées de ce chantier de reconversion qui, on l'espère, contribuera largement à dynamiser la vallée de l'Ubaye dans les cinq années à venir.

 

(*) : L'internat d'excellence, un projet phare du gouvernement, financé à hauteur de 500 millions € par le grand emprunt, s'adresse à des collégiens, lycéens et étudiants motivés, ne bénéficiant pas d'un environnement favorable notamment familial pour réussir leurs études. Cette mesure de la dynamique « Espoir banlieues » a pour objectif de promouvoir l'égalité des chances et la mixité sociale, et, selon le ministère, devrait offrir 20 000 places à terme avec, sur chaque site, une équipe pédagogique volontaire, un accompagnement personnalisé et un soutien scolaire.

La mise en oeuvre a démarré en septembre 2009 avec l'ouverture du premier internat d'excellence à Sourdun (académie de Créteil) accueillant 120 élèves de la 6è à la terminale. Douze autres villes ont ouvert un internat d'excellence en septembre 2010 : Barcelonnette (académie d'Aix-Marseille), Noyon (Amiens), Cachan (Créteil), Maripasoula (Guyane), Douai (Lille), Montpellier, Metz, Nice, Paris, Langres (Reims), Le Havre (Rouen), Marly-le-Roi (Versailles). Le site de Sourdun a de grands projets de développement : accueil de 300 élèves à la rentrée 2010, 550 en 2011, 600 en 2012, des classes de prépas et une école de gestion.

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 19:11

Contesté à la fois par les chasseurs et par les communes concernées, le projet du Parc national du Mercantour subit de nombreuses péripéties. Dès 1946, le Conseil Général des Alpes-Maritimes demanda la création d’un « parc à la façon des parcs nationaux américains pour la protection du site, de sa flore et de sa faune » dans le secteur du Boréon à 50 km au nord de Nice. De nouveau en 1960, la création du parc fut demandée par le même Conseil Général. Lancé en 1964, puis encore une fois en 1976, le projet de parc se heurta à l'opposition des communes concernées. Enfin, le 18 août 1979, le parc fut officiellement créé par un décret du premier ministre Raymond Barre.

 

S'allongeant sur 150 km le long de la frontière italienne, de l'Ubaye jusqu'à une quinzaine de kilomètres de la côte, culminant au Mont Gélas à 3 143 m, le Parc couvre une surface de 68 500 ha, avec une « zone d'adhésion » périphérique de 136 500 ha. Placé au carrefour des Alpes et de la Méditerranée, le Parc du Mercantour présente la plus grande diversité florale de tous les parcs français : on y retrouve tous les étages de végétation jusqu'aux plantes de haute altitude. De nombreuses plantes y sont endémiques, c'est-à-dire qu'on ne les trouve nulle part ailleurs. Aux merveilles de la nature, s'ajoutent dans les hautes vallées des Merveilles et de Fontanalbe, près de 36 000 gravures rupestres datant de 3000 ans avant J.C.

 

Un des sommets du Parc le MtPelat 

      Le Mont Pelat, un des sommets du Parc


Jumelé depuis 1987 avec le parc italien Alpi Marittime, les deux parcs ont fortement développé leur collaboration ; la création d'un GECT (Groupement européen de coopération territoriale) prévue pour la fin de 2010 leur permettra de se prévaloir du titre de premier parc naturel européen. Cet espace sans frontières déjà inscrit sur les listes indicatives de l'UNESCO, ambitionne d'être classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité. Les projets communs sont financés par un Plan Intégré Transfontalier émanant du programme européen Alcotra doté de 10 millions d'€ sur 3 ans.

 

Un récent sondage auprès des habitants du Parc a confirmé que pour 85% des personnes interrogées, le Parc du Mercantour est perçu comme une bonne chose. Plus d'une personne sur deux se déclare prête à s'engager aux côtés du Parc pour la protection de la nature.

 

Que de chemin parcouru depuis un enfantement difficile : le pari semble gagné de la protection de la nature dans un contexte très anciennement peuplé où hommes et nature sont très proches et où la frontière s'efface devant une proximité millénaire !

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 13:14

Dans le dernier numéro de la gazette de la Ville de Barcelonnette, Les Clefs de la Ville, le Maire s'inquiète bien sûr des conséquences de la fermeture du Centre d'Entraînement au Combat de Montagne qui va se traduire par le départ de 300 habitants permanents soit plus de 10% de la population résidente de Barcelonnette ou 5% pour la vallée.

Une bonne nouvelle : le Tribunal administratif a annulé la décision de la communauté de communes de l'Ubaye (CCVU) qui consacrait l'ensemble de ses investissements sur 7 ans à l'amélioration des remontées mécaniques alors que le ski de piste est stagnant ou même en déclin dans la vallée avec des saisons de plus en plus courtes (50% de l'activité touristique). On peut espérer qu'en révisant son programme, la CCVU va mieux équilibrer ses investissements en en orientant au moins 50% vers les activités touristiques et sportives ayant un potentiel de croissance comme le cyclisme (pistes cyclables), le golf (18 trous), la randonnée (refuges, balisage des sentiers,...).

Les perspectives et la vision proposés par le Maire sont des plus intéressantes : capitaliser sur le Parc du Mercantour et toutes les hautes vallées, sur la biodiversité de ces territoires et leurs richesses naturelles, faire de l'Ubaye, la "silicon valley" de l'environnement.

Déjà il apparait qu'il y a eu une forte augmentation en été 2009 de l'affluence de visiteurs, l'activité économique dans Barcelonnette ayant progressé d'environ 7 à 8%, ce qui compte tenu de la population résidente, signifie une croissance encore plus forte du nombre des visiteurs.

Mais on peut espérer qu'avec le choc de la fermeture du CIECM, les communes de la vallée vont mieux se rendre compte que leur sort est lié et qu'une fusion large au sein d'une commune unique d'Ubaye serait bénéfique en mettant en commun leurs ressources et leurs efforts pour favoriser le développement de la vallée.

Et le Maire nous laisse un peu sur notre faim sur les moyens qu'il compte mettre en oeuvre pour attirer des entreprises dans les bâtiments abandonnés par l'armée, entreprises capables de générer une activité tout au long de l'année, ce que le tourisme ne peut faire.

On peut bien sûr penser qu'une répétition de la progression de l'affluence d'été dans les années à venir aura un pouvoir d'attraction favorisant le développement de l'artisanat.

Mais la qualité de vie et du climat dans la vallée, le coût raisonnable de l'immobilier et les capacités croissantes des télécommunications devraient inciter plus d'un à établir une activité, notamment ne nécessitant pas d'accès logistique facile aux grands centres et marchés de clientèle. On peut penser par exemple à l'édition de logiciels et de jeux vidéo, au développement de programmes informatiques, à des services comme la traduction, à la création textile, etc... C'est de là que viendrait plus sûrement un développement harmonieux qui complèterait le tourisme et l'artisanat.

Un autre axe de développement qui parait nécessiter là une réunion des communes de l'Ubaye en association avec l'ONF devrait être le développement de l'exploitation du bois et de son traitement. Ne pourrait-on pas imaginer que la vallée soit quasiment autonome en termes de ressources énergétiques en produisant des plaquettes pour se chauffer et avec des centrales solaires de production d'électricité et pourquoi pas quelques micro centrales hydrauliques. Et le mélèze qui est un bois d'oeuvre magnifique devrait s'imposer pour la construction.

Une vallée qui apprécie ses richesses naturelles et les exploite avec modération, voilà un programme pour l'avenir. Le Maire n'est pas très loin d'avoir cette vision.



 

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 19:46

Quelques destinations que j'ai appréciées :

  • Col de la Pare à partir de la cabane du Parpaillon :

    2h de montée facile, à l'arrivée vue plongeante sur la vallée de l'Ubaye, 1500m plus bas, panorama vers le massif du Mt Pelat et des Séolanes.
     

  • Petit col du Talon à partir de la route du Col de la Cayolle :

    3h de montée régulière (GR56) bien aménagée sauf l'arrivée qui est plus raide, nombreux chamois; variante à partir des Longs (2km avant Bayasse); possibilité de continuer jusqu'au sommet du Cimet (1h30).
     

  • Lac Noir à partir du Villard (au-dessus du Lauzet) :

    3h de montée dont la seconde partie raide dans le mélézin avant le Lac de la Cabane (sec sauf après de fortes pluies); la montée peut être raccourcie (une heure en moins) en prenant le sentier à mi-hauteur à partir de la route forestière; le Lac du Milieu dans un nid de verdure, est atteint 30mn après le Lac de la Cabane; le Lac Noir au-dessus des derniers arbres, est plus sauvage; vue étendue dans l'axe de la vallée de l'Ubaye jusqu'à la Tête de Ciguret; possibilité de poursuivre jusqu'au sommet de Dormillouse (1h30).
     

  • Les Eaux Tortes à partir de l'Abbaye du Laverq :

    3h de montée d'abord en pente douce le long de la Blanche, puis plus rapide sous les mélèzes, les arbres vous accompagnant jusqu'aux Eaux Tortes à 2300m, la vallée bénéficiant d'un micro-climat humide qui permet à la végétation de se maintenir très haut en altitude.

     

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 23:24

Ingrédients :

  • 2,5 litres d'eau
  • 2,5 kg de fruits d'églantier bien rouges 
  • 1 bon kilo de sucre
  • jus d'un citron

Préparation :

Equeuter et ébarber les fruits. Faire bouillir l'eau, y jeter les fruits et les laisser cuire 20 à 40 minutes (jusqu'à ce qu'elle s'écrase facilement). Mixer au mixeur plongeur, passer la purée obtenue au chinois, presser avec le dos d'une louche pour en extraire le maximum de jus. Faire cuire le jus obtenu avec le sucre, tournez continuellement car la purée attache facilement. Laissez mijoter 15 minutes environ, dès que la consistance obtenue vous paraît correcte, mettre en pots. 

Vous pouvez ajouter le jus d'un citron pour éviter que la pulpe de fruits ne s'oxyde. 

Il est recommandé en début de cuisson de goûter la confiture, si elle ne vous paraît pas assez sucrée, rajouter du sucre.  

 

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 23:06

Meilleure période pour la récolte des fruits, fin octobre après les premières gelées.

Préparation 1 h – cuisson 1 h 1/4

Ingrédients  pour 6 pots : 2 kg de fruits, 2 kg de sucre cristallisé environ, 1 l de vin blanc sec.

La préparation de cette confiture se déroule en deux opérations séparées par une période de macération d’une semaine.

1ère opération :

●   Retirer les tiges et les capsules noires de chaque baie puis les fendre en deux sur leur hauteur. Les mettre telles dans une terrine en faïence ou un verre opaque. Verser dessus le vin blanc qui doit les recouvrir. Entreposer la terrine au frais pendant 6 ou 7 jours ; remuer quotidiennement avec une grande cuillère en bois.

2ème opération :

●   Verser les baies et le vin blanc dans une bassine à confiture, mettre sur feu doux et laisser cuire pendant 1 heure. On obtient une purée ; la passer au tamis qui ne laissera couler que la pulpe.

Peser cette pulpe, et lui ajouter son poids en sucre. Remettre sur le feu, remuer, faire reprendre l’ébullition et toujours en remuant, continuer la cuisson pendant une dizaine de minutes. Ecumer.

Mettre en pot.

 

 

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